Mais aller enrober cela de cette douteuse interprétation de notre hymne, tripotée sans vergogne, non ! Un effet de mode nauséabond. J’ai le souvenir de la Marseillaise de Gainsbourg qui avait fait grincer des dents à l’époque. Savoir que désormais, ce genre de choses est cautionné au sommet de l’État, ça me fait bondir, pour le moins. Autres temps, autre mœurs me direz-vous, mais quand même ! L’hymne, c’est un peu l’âme du pays, un élément de ralliement et de fierté nationaux.
Pas touche à notre hymne !
Et pour montrer que pour une nième fois, l’individu qui est au sommet de l’état se fout de notre fiole, il voudrait que cet hymne (que l'on espère désormais être dans sa version originale) soit chanté par les enfants à l’école ? En même temps… Deux poids deux mesures… Faites ce que je dis, pas ce que je fais… On commence à connaître la chanson (et celle-là, il n’en a à l’évidence pas changé les paroles depuis 2017).
Il faudra bien qu’un jour, tous ces gens déconnectés de la réalité que sont nos politiques (et aussi, malheureusement, une certaine frange de la population) se rendent à l’évidence : il ne peut y avoir d’égalité parfaite entre les hommes et les femmes parce que nous ne sommes pas identiques biologiquement parlant. Ce n’est pas pour rien qu’on dit que « si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle ». Cela n’aurait aucun sens s’il n’y avait pas de différences entre les oncles et les tantes ! Un homme n’a pas à rougir d’être un homme. Une femme n’a pas à rougir d’être une femme.
Trèfle (sic) de plaisanterie, je n’ai rien contre le fait de vouloir une égalité sociale entre les hommes et les femmes (l’exemple peut-être le plus parlant et le plus simple à ce sujet ce serait une égalité stricte des salaires à tâches et compétences égales). Bien au contraire.
Mais vouloir une égalité stricte, à tout crin et à marche forcée, non ! Les hommes et les femmes ne sont pas interchangeables. Ils sont complémentaires. Et j'ai le sentiment que cette modification de l'hymne vise à nous faire renier ce que nous sommes au fond de nous-mêmes.
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